Pollution au chloroforme au parc scientifique de Louvain-la-Neuve : poursuite des travaux d'investigations par la SPAQUE

analyses d'eau

Dans le cadre de la pollution au chloroforme d'une nappe aquifère située sous le parc scientifique de Louvain-la-Neuve, la poursuite des travaux d'investigations a été confiée à la SPAQuE. Elle s'effectuera par le biais d'un avenant à une convention visant à étudier les pollutions  de grande ampleur dans les nappes aquifères, signée en 2022 et pilotée par la Direction des Eaux souterraines du SPW.

L'objectif est d'étudier de manière plus ciblée l'ampleur de la pollution et de mettre en place un plan d'action adéquat, afin de prévenir les risques et protéger la population riveraine. Un budget de près de 125.000 euros y sera consacré.

Une pollution remontant à 2007

En effet, en 2013, une pollution au chloroforme remontant à 2007 avait été constatée dans une entreprise située dans le parc scientifique de Louvain-la-Neuve. Les premiers travaux de caractérisation de cette pollution, entrepris volontairement par l'entreprise concernée, ont échoué à établir les preuves de sa responsabilité. Des travaux d'investigation poussés ont alors été menés par la Direction des eaux souterraines (DESo) du Service Public de Wallonie (SPW), en collaboration avec l'ISSeP, pour identifier la cause de cette pollution. Malgré d'importants efforts investis par l'administration depuis 2019, ces recherches ont jusqu'ici mené à une impasse.

La pollution au chloroforme couvrant une bonne partie du parc scientifique et semblant à présent s'étendre vers le campus universitaire situé en aval, il était important de relancer les investigations pour étudier de manière ciblée le front de progression et la vitesse de propagation de cette pollution afin de déterminer si des actions correctives sont nécessaires.

L'organisation des chantiers de forages de piézomètres (puits de contrôle), d'échantillonnage et de tests a déjà débuté avec pour objectif de faire toute la lumière sur cette pollution d'ici le printemps 2024, en vue d'élaborer un plan d'action à long terme (simple surveillance, confinement ou assainissement de la nappe).

Utilisation de l’eau limitée

Cette pollution est importante, mais elle est dispersée à une profondeur suffisamment grande pour exclure tout risque lié à l'inhalation d'air pollué provenant du sol. Par principe de précaution, il est cependant exclu d'utiliser cette eau pour la consommation ou pour des utilisations agricoles, et ce, non seulement à l'intérieur mais également à proximité immédiate de la zone impactée.

 

 

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